Annie ROY

D’abord secrétaire (en 1997-1998) puis trésorière (en 1999-2000) de l’association Théâtre de la Phalène, j’ai aussi participé à des stages de théâtre en été. D’abord les Pilières, spectacle monté sur la base d’improvisations, puis Palace, série de sketchs des années 80. Enfin, plus récemment Mme Spacagna, moment de vies dans une laverie sur un texte de Daniel Trubert.

En 2006, poussée par les circonstances de la vie, j’endosse le rôle plus sérieux d’une servante dans une grande fresque de plein air : Captives, tirée de deux pièces d’Euripide sur la chute de Troie. Moment intense de ma courte vie d’actrice.

Depuis septembre 2009, me voilà comptée parmi les « inactifs », enfin façon de parler.

Alors, je me suis lancée dans le théâtre d’appartement avec "un Jubilé" d’après Tchekhov puis "Hôtel" d’après Rémi de Vos. Au cours de 2012, j’ai pu suivre un atelier théâtre à la Maison des pratiques artistiques amateurs (MPAA) où j’ai pu découvrir la technique de l’Oulipo (ouvroir de littérature potentielle) avec écriture et mise en place de la pièce "crise et châtiments" présentée à l’autitorium Saint-Germain. Pour décembre 2012 et toujours pour la MPAA, je vais me glisser dans la peau d’une grand-mère qui va finir ses jours en maison de retraite : "L’Arrivée" mise en scène de Vincent Ecrepont.

Comme il me reste encore un peu de temps, je prends facilement l’aiguille pour les costumes et/ou le marteau et la scie pour les décors.

Et qu’on ne vienne pas me dire que les retraités se la "coule douce".